Daifuku
Une douceur à la texture très élastique !
Un classique japonais !
Pour cette nouvelle aventure j'ai suivi les conseils avisés de Julia du blog Ju*[carnets]. J'ai suivi ses proportions à la lettre pour la pâte de riz, mais ma gourmandise m'a poussé à mettre deux fois plus de pâte de haricots rouges dans mes daifuku...
Pour 5 daifuku
100 g de farine de riz gluant (épiceries asiatiques)
40 g de sucre
12,5 cl d'eau
un peu de fécule de pomme de terre
100 g de pâte de haricots rouges en boite (épiceries asiatiques)
Avant cuisson Après cuisson
Mélanger la farine et le sucre dans un saladier.
Incorporer l'eau au fouet.
Cuire au micro-ondes (j'ai fait 1 minute à 600 watts, puis 1 minute à 1000 watts).
On obtient une pâte épaisse, appelé mochi, mélanger et laisser un peu refroidir (le temps des étapes suivantes).
Former 5 boulettes avec la pâte de haricots rouges (si la pâte est trop molle pour être façonnée se contenter de petit tas) et réserver.
Saupoudrer généreusement le plan de travail de fécule.
Déposer le mochi dessus puis en se farinant les mains de fécule (bien pratique pour dompter la pâte de riz gluant !) former grossièrement un boudin pour séparer la pâte en 5 parts égales (si possible...)
Aplatir la première boule et la remplir d'une boulette de pâte de haricots rouges. Sceller bien le dessous de façon harmonieuse (pour obtenir des daifuku le plus rond possible) et fariner de fécule le dessous (pour qu'on puisse les décoller par la suite !)
Procéder de même avec le reste du mochi et former ainsi 5 daifukus !
Tient, tient ? On dirait qu'une petite chatte japonaise s'est assise sur un de
mes daifuku...
Pour 5 daifuku au matcha
100 g de farine de riz gluant
40 g de sucre
1 c à c rase de matcha
12,5 cl d'eau
un peu de fécule de pomme de terre
100 g de pâte de haricots rouges
Procéder exactement de la même façon, en incorporant le matcha au tout début avec l'eau, lors de la préparation du mochi.
Maintenant que vous êtes bien entraînés aux daifuku on passe au niveau 2 ! En effet, je trouve qu'il faut un peu d'entrainement pour maîtriser le mochi ET les graines de sésame dans un même daifuku.
Pour 5 daifuku aux graines de sésame
100 g de farine de riz gluant
40 g de sucre
12,5 cl d'eau
quelques c à s de graines de sésame blanches ou noires
un peu de fécule de pomme de terre
100 g de pâte de haricots rouges
Faire torréfier les graines de sésame à sec dans une poêle. Pour les graines de sésame blanches quand elles prennent une couleur dorée, retirer du feu et réserver. Pour les graines de sésame noires, je me fie à l'odeur, quand ça sent le chaud je les retire du feu (comme elles sont noires difficile de se fier à la couleur).
Préparer le mochi de la même façon.
Saupoudrer généreusement le plan de travail de graines de sésame torréfiées puis prélever 1/5 de la pâte (j'essaie d'avoir le compas dans l'oeil !) à l'aide de 2 c à s et poser sur les graines de sésame. Tapoter le dessus d'un peu de fécule et former un daifuku.
Procéder de même avec le reste de la pâte et former ainsi 5 daifuku.
Commentaires: Indéniablement, il y a un coup de main à prendre pour former des daifuku bien ronds ! J'ai tout de suite vu la différence entre les premiers (non photographiés) à la forme approximative... et les derniers plus harmonieux.
Je vous conseille d'entreprendre cette aventure un jour de zénitude totale, le mochi étant par définition très COLLANT, (c'est de la farine de riz gluant, c'est logique), mieux vaut savoir prendre son temps... Le résultat tout doux en vaut la peine !
J'ai conservé mes daifuku (jusqu'à 2 jours) dans une boite en plastique, à noter que le reste de la production s'est très bien congelé.
Même si personnellement je ne trouve pas ça du tout étouffant, (comparé à certains cakes) sachez néanmoins que les mochi provoquent quelques dizaines de morts par an au Japon !!! (source Wiki) majoritairement des personnes agées.
Le petit plus: ce dessin expose la préparation de galettes de riz à la vapeur par Hokusai, peintre japonais.